Qui suis-je?
1. Mon existence probable a fait couler beaucoup d’encre dans différents magazines, mais très peu de recherches l’ont validée.
2. Plusieurs femmes croient, à tort, qu’elles doivent à tout prix me trouver pour enfin atteindre le summum de leur sexualité.
3. Je peux entraîner une éjaculation chez la femme…
Eh oui! Je suis le fameux point G. Mais, qui suis-je vraiment?
Le Point Gräfenberg
En 1950, le gynécologue Ernest Gräfenberg aurait fait la découverte d’une zone bien précise d’excitation sexuelle qui se situerait derrière l’os pubien de la femme. La stimulation de ce point, de la grosseur d’un dix sous, déclencherait un orgasme très puissant et même une éjaculation.
Comment y parvenir?
Pour celles qui aimeraient bien faire sa découverte, il faut savoir que la recherche peut prendre un certain temps. Comme il semblerait que le point G double de volume lors de l’orgasme, vous pouvez le stimuler tout de suite après avoir orgasmé pour mieux le sentir du bout de vos doigts. Il est important d’exercer une bonne pression, car les caresses douces et un peu nonchalantes sont souvent insuffisantes. Étant donné que le point G passe devant l’urètre, il est possible qu’en le stimulant, vous ayez la sensation d’avoir envie d’uriner. C’est à ce moment que vous saurez que vous êtes au bon endroit.
Il est aussi possible de l’atteindre lors de la pénétration. Une des meilleures positions pour y arriver est lorsque la femme est sur le dessus et un peu penchée vers l’avant. De cette façon, le pénis a de plus grandes chances de caresser la zone du point G. Même résultat lorsqu’il y a pénétration vaginale par derrière et que la femme est couchée sur le ventre, les fesses un peu relevées.
L’éjaculation féminine
La stimulation du point G entraîne un orgasme très intense et il se peut que certaines femmes éjaculent. Même si cette éjaculation provient de l’urètre, elle n’a rien à voir avec le fait d’uriner. L’éjaculation féminine est en fait l’expulsion, sous forme de jet plus ou moins puissant, d’un liquide clair, peu ou pas odorant et moins visqueux que la lubrification vaginale. La quantité peut varier de quelques gouttes à 50 ml.
Beaucoup d’études se sont penchées sur ce phénomène de la «femme fontain » et il semblerait que 90 % des femmes ait de petites glandes, appelées glandes de Skène, situées autour de l’urètre. Celles-ci seraient l’équivalent de la prostate chez l’homme et l’éjaculation proviendrait de la sécrétion de ces glandes. Les sensations précises de l’éjaculation à la suite d’un orgasme sont peu documentées puisqu’il semblerait que ce phénomène soit encore tabou. Cependant, quelques femmes interrogées ont mentionné que ce genre d’orgasme crée un état d’euphorie et que l’intensité de la jouissance est multipliée.
Les hommes ont-ils un point G?
Il semblerait que oui! Baptisé le «point B» par le médecin sexologue Gérard Leleu, les hommes auraient eux aussi une petite zone d’excitation située sur le périnée, entre le scrotum et l’anus. Une douce et ferme stimulation de cet endroit correspondrait à une zone essentielle du plaisir, soit la prostate. En effet, mis à part son mandat de fabriquer du sperme, la prostate participe aussi à la jouissance et à l’éjaculation. Il est également possible de la stimuler par voie interne en pénétrant délicatement son doigt, enduit d’un lubrifiant, dans l’anus et en massant la glande. Cependant, ce ne sont pas tous les hommes qui sont à l’aise avec cette technique. Une bonne communication est de mise!